J’aime les bouteilles partagées à la bonne franquette
La nappe est bancale, le tire-bouchon a vécu, et pourtant tout le monde sourit.
Pas besoin d’argenterie ni de carafes soufflées main : juste une table qui craque sous le poids d’un pain encore tiède, de trois fromages qui commencent à vivre leur vie, et d’une bouteille ouverte « pour voir ».
C’est ça que j’aime.
Ces moments où le vin n’a pas besoin d’être expliqué. Il coule, point. Et chacun y trouve ce qu’il veut : un peu de fruit, un éclat d’acidité, parfois juste la chaleur d’être ensemble. Tu tends ton verre, on te ressert, et tu n’as même pas remarqué que tu avais fini le précédent.
Il y a toujours un pote qui coupe le fromage comme un criminel, un autre qui raconte une histoire déjà entendue mais qu’on aime bien quand même. Entre deux bouchées, la discussion part dans tous les sens : des prochains voyages, d’un vieux film des années 80, d’un groupe qui « revient » alors qu’il n’est jamais vraiment parti.
Le vin, ici, n’est pas la star : il est le liant. Il fait le pont entre les rires, les silences, les miettes sur la table et la lumière qui baisse doucement. Pas besoin d’accords parfaits : le plus beau, c’est quand le camembert coule un peu trop, que le pain est déjà presque fini et que quelqu’un sort une deuxième bouteille en mode « ah ben tiens, j’avais ça qui traînait ».
On ne cherche pas la perfection. On cherche la sincérité.
Et dans ces instants-là, elle a toujours le goût d’un vin qu’on ne boira sans doute jamais deux fois pareil.
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